Cela ne fera pas l’affaire du monde agricole globalement semble-t-il, mais pour la CEEV, Confédération européenne des entreprises de vin, la signature de ce traité qui est actuellement dans
les tuyaux de l’Union Européenne pour sa signature, pourrait être une bouffée d’oxygène….
Une récente interview de Ignacio Sanchez Recarte, Secrétaire général de cette organisation, qui a
répondu avec franchise à la question du Mercosur, a argumenté du fait que l’Union européenne avait
actuellement besoin de nouveaux marchés et de nouveaux espaces de commercialisation, compte
tenu des problématiques sur les marchés principaux, à savoir la Chine, les USA et le Royaume-Uni.
On peut s’interpeler sur cette décision, mais la réponse claire est la suivante : les vins chiliens et
argentins sont déjà sur le marché de l’Europe occidentale, par contre les vins européens sont bloqués
par des taxes importantes avant de rentrer sur les marchés dont celui du Brésil. L’accessibilité à ce
pays pourrait donner un nouvel élan aux vins européens, barrés actuellement….
Le Secrétaire s’est également exprimé sur les autres questions qui fâchent, toujours liées à des points
de taxation et de droits de douane supplémentaires, sur les 3 premiers marchés mondiaux.
Sur la question de la Chine, pour l’instant seuls les spiritueux sont en attente sur le différent lié à
l’importation de véhicules électriques chinois en Europe ; pour les USA, l’arrivée de D.Trump au
pouvoir suscite des interrogations sur les nouvelles taxes à l’importation de vins européens à l’entrée
du pays…Enfin pour le Royaume-Uni, l’augmentation des accises pour les vins européens qui est
actée, va certainement amener un ralentissement des échanges.
2025 à l’horizon, et déjà beaucoup d’interrogations, une autre phase de turbulences pour l’Europe !
Source : www.vistisphere.com
