En Israël, on expérimente les vins du futur dans le désert du Néguev

neguev

Peut être devrions nous nous pencher sur ce genre de tentatives, pour le moins surprenantes afin de lutter en partie contre le réchauffement climatique et ses conséquences sur les vignobles européens, voire mondiaux, puisque une grande majorité des vignobles producteurs de raisons de cuve sont confrontés à cette problématique…

Ici la région est aride et régulièrement confrontée à des températures extrêmes, bien au-delà des 40°, pour quelquefois atteindre les 50° et plus… Des familles aventureuses se sont lancées et essayent de répondre à ce défi de produire des raisons pour faire du vin, malgré cet énorme handicap, cela s’appelle « fleurir le désert ».

On réfléchit donc dans 2 directions : quels sont les cépages les plus résistants et comment les cultiver pour qu’ils arrivent à fructifier correctement et ensuite quels assemblages peut-on mettre en place pour répondre le plus justement possible aux difficultés rencontrées.

325 jours de soleil par an, c’est la moyenne record et il faut s’en accommoder !

Un groupement de vignerons français, touchés par ces nouvelles conditions climatiques est allé en Israël constater sur place la méthodologie mise en place, pour essayer de trouver des inspirations à leurs propres problématiques européennes. Le système de micro-irrigation bien sur est évoqué et semble une partie incontournable pour régler les difficultés, mais-est-ce le seul et comment l’intégrer dans une législation viticole européenne qui l’a souvent interdit, ou autoriser avec parcimonie…

Aujourd’hui pour rester dans les cépages qui ont « pignon sur rue », le grenache noir et le Chenin blanc donnent les meilleurs résultats dans ce climat extrême, mais il faut aller plus loin ! Si l’on compare les vins de vingtaine de vignerons implantés dans ce désert aux autres vins produits en Israël, il semble y avoir des différences de goûts significatives liées à la question du terroir et des conditions dans lesquelles la vigne existe et s’épanouit ici.

Dans ce désert expérimental, les vignerons passionnés vont tenter l’impossible et dans deux directions distinctes : d’abord faire des vins de dessert, donc de type liquoreux mais sans pourriture noble et ensuite mener à bien une production de vins effervescents, des méthodes traditionnelles (champenoises) ce qui serait une première dans un désert…

Ici le vignoble est non seulement un moyen de dompter le désert et ses frasques, mais aussi un outil social dont le rôle est de développer l’économie d’une des régions les plus isolés du monde.

Source : www.konbini.com

Les derniers articles

Catégories d’articles

Vous cherchez un emploi ou un stage ?

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour rester au courant de toutes nos actualités.

Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.