Cette semaine, du 14 au 18 octobre vont se dérouler à Dijon les commémorations des 100 ans de création de l’OIV avec en parallèle le 45ème Congrès Mondial, pendant lequel les scientifiques et experts viticoles du monde entier vont se retrouver afin de peaufiner ce qui pourrait être la politique viticole du futur à l’échelle de la planète.
La France se réjouit d’accueillir dans son nouveau site historique, l’hôtel Bouchu d’Estorno, cette célébration sous le thème : « la vigne et le vin, un patrimoine innovant face aux défis du siècle ». Les délégations des quelques 50 pays membres vont ainsi se retrouver pour une semaine engagée, de laquelle on attend des décisions précises et fermes quant aux difficultés rencontrées depuis plusieurs années maintenant face au changement climatique et aux moyens d’y faire face dans le pur respect environnemental.
Ce Congrès aura pour but de mettre en valeur la filière vitivinicole créatrice de valeurs sur toute la planète, ses liens avec les territoires et surtout sa capacité d’innovation afin de relever les défis des temps actuels, le changement climatique et les attentes des consommateurs.
Le chemin parcouru depuis 1924 est immense, et l’on est passé progressivement de 8 pays créateurs à 50 pays membres, complétés par quelques pays observateurs, en attente d’intégration. Aujourd’hui, 90% des surfaces viticoles sont dans le giron de l’organisation internationale.
Des grands sujets devront être abordés comme la politique d’arrachage envisagée comme solution économique pour résoudre les problèmes de mévente, et aussi la baisse de la consommation mondiale qui ruine les efforts de vignerons passionnés. Le vin est-il toujours dans le cœur et les modes de vie des jeunes générations ? Une politique adaptée doit pouvoir répondre à cette désaffection et apporter des solutions et des encouragements à courte échéance.
Cet immense défi est la clé de la survie d’emplois et de ressources économiques importantes. La venue de ministres de l’agriculture et d’aréopages scientifiques devra apporter des solutions sous peine de mort lente du secteur, ou du moins ce qui pourrait être sa disparition progressive des tables des ménages au profit d’autres boissons qui n’ont pas la même signification culturelle et sociale.
Le compte rendu final du Congrès sera attendu avec impatience et sera décisif pour l’avenir de notre vin bien aimé !
Sources : www.oiv.org