Cette nouvelle année commence avec des budgets serrés et de nouvelles créations d’emploi assez limitées, la consommation de vin pose donc problème, d’autant plus que l’année précédente s’est écoulée avec une baisse de 8.4% de la consommation intérieure ; à côté de cela le prix moyen d’un vin de la Napa Valley est de 108$ avec une augmentation de 17$ sur un an….Les professionnels se posent donc beaucoup de questions et ont des difficultés à se projeter sur l’avenir.
Quelques idées maitresses la aussi tentent de résoudre la problématique annoncée et les recommandations vont bon train…
- Les bulles de qualité moindre, à savoir tout sauf du Champagne sont les clés de voûte de la consommation des effervescents, avec la mise en valeur des mousseux, des crémants, des mousseux anglais et même des mousseux californiens ; il faut rappeler que 2023 à vu une baisse de 20% des vins de la région champagne
- Les vins non alcoolisés sont dans le collimateur avec une espérance de chiffre d’affaire qui devrait passer de 1.5 milliard d’USD à 4.5 en 2028. Le sans alcool devient tendance !
- Les vins sud américains sont en plaine ascension, plus particulièrement l’Uruguay (57% d’augmentation en volume), souvent ombragé par les productions du Chili et de l’Argentine, ce pays présentant des Tannats et Albarinos en plein boum à des prix très compétitifs
- Les régions américaines à petite notoriété ont pris du grade du fait du « boire local », et un Columbia ou un Finger Lakes seront préférés à des productions en provenance de l’étranger.
- Les vins « orange » ont augmenté de 30% en 2023 et rien ne parait les arrêter !
- Le vin nature reste l’autre tendance su moment, malgré les imperfections et les déceptions nombreuses en matière de qualité…
- L’Ultra-premium en provenance de la France ou de l’Italie n’est plus une source de profit suffisante et ne représente plus le fond de marché garanti il y a encore quelques années….
En conclusion et pour les dernières orientations, les importateurs et acheteurs américains préconisent un désengagement vis-à-vis de la Bourgogne et de ses vins inaccessibles sans pour autant les oublier complètement, mais pour des occasions spéciales seulement. L’année qui vient va être une année d’aventure pour les consommateurs mais ils emble que les sommeliers et les restaurateurs soient prêts à affronter ce futur proche…
Source : www.thedrinksbusiness.com