L’Université de Léon en Espagne vient de découvrir et décortiquer le processus de la tache jaune dans le liège et ainsi apporter de nouveaux éléments à l’apparition des fameux goûts de bouchon
dans les vins. Différents champignons et bactéries participent et peuvent détruire les propriétés
organoleptiques des vins, entraînant ainsi des pertes de plusieurs millions d’euros aux établissements
vinicoles du monde entier.
Il y a 3 éléments essentiels dans ce problème rémanent, le liège, le vin et le TCA ou trichloroanisole.
Des experts de cette Université on découvert le processus qui explique la formation de ce que l’on
appelle la tâche jaune du liège, un défaut qui amène une dégradation du liège et amène cet arôme
dévastateur ; le TCA peut être produit naturellement et c’est la le changement profond par rapport
aux anciennes théories. On sait maintenant que la tâche jaune du liège est une dégradation
microbienne à laquelle participent différents champignons et bactéries qui peuvent être produits
naturellement dans conditions particulières d’humidité et de stockage.
Au préalable, on pensait que le TCA était produit à partir de la transformation de pesticides
chimiques largement utilisés dans de nombreuses industries, appelés chlorophénols.
Cette découverte ouvre donc de nouveaux espoirs dans la recherche de solutions à ce problème
dommageable à la fois pour le liège mais aussi pour le vin.
On sait donc maintenant que la biodégradation de la lignine du bois et aussi de la subérine du liège
peuvent être à l’origine du TCA et qu’il s’agit en fait tout bonnement d’une nouvelle pollution
naturelle environnementale différente de celle provoquée par l’activité humaine.
Les mois qui viennent donneront certainement des méthodes pour combattre cette bio dégradation
à la racine et ainsi de limiter les conséquences négatives à la fois gustatives mais aussi financières.
Source : www.tecnovino.com
