A WineParis on a fait des affaires, on a dégusté, on a suivi des master-classes, et on a profité aussi de l’occasion pour proclamer le nouvel ordre 2025 pour les crus bourgeois, une nouvelle organisation
qui durera jusqu’en 2030, compte tenu de la réglementation en cours…
Avant le week-end, il parait évident de revenir sur cet aspect de classification en région bordelaise,
alors que l’ensemble des châteaux et domaines souffrent terriblement comme l’en attestent les
discussions avec les propriétaires tout au long des 3 jours du Salon parisien.
Déjà une première information qui nous parait primordiale, étant le passage dans cette catégorie de
crus de 250 nominés à seulement 170 si l’on compare avec les données de 2020. Il y a de quoi se
poser des questions sur cette baisse significative : restriction budgétaire pour certains crus, sélection
plus sévère, désaffection pour d’autres, résultat on a perdu globalement 80 châteaux en 5 années.
Le résultat final de cette nouvelle donne nous amène à 14 crus bourgeois exceptionnels, 36 crus
bourgeois supérieurs et 120 crus bourgeois simples.
Comme on le sait cette famille de crus pilotée par l’Alliance des crus bourgeois, se subdivise en 3
sous-catégories, les bourgeois, les bourgeois supérieurs et les bourgeois exceptionnels.
Pour les exceptionnels, on reste à 14 élus, avec quelques changements quand même, puisque 8
nouveaux châteaux apparaissent au détriment de 8 autres qui disparaissent, et l’on peut ainsi
applaudir des noms déjà bien réputés comme Paloumey, Castéra ou lafitte Carcasset , mais aussi
ceux de Reysson, Laujac, Montgravey, la Cardonne et Reverdi.
Ce sont donc cette année 3 400 hectares de vignes qui représenteront ce groupe de crus pendant les
5 années à venir et qui devront lutter au mieux pour vendre leurs vins et maintenir la tradition
médocaine en haut de l’affiche.
Source : Cafa Wine School Rédaction