Depuis maintenant une année, Javier MILEI porte le destin de l’Argentine avec une politique qui ne
fait pas toujours l’unanimité mais qui a l’avantage de faire rentrer des fonds dans les caisses des
vignobles exportateurs, qui jusque là avaient du mal à retrouver le fruit financier de leurs
exportations. C’est un peu le retour de l’argent frais en provenance des autres pays, de l’Europe mais
aussi et surtout des USA. Même si les délais restent longs, la bureaucratie semble s’être améliorée
pour le bien des entreprises du secteur.
Il faut revenir un peu en arrière, pour expliquer un peu la situation : les petits producteurs ont
souffert de ne plus pouvoir exporter leurs vins et aussi de ne pas pouvoir importer du matériel plus
performant afin de répondre aux exigences des qualités demandées aujourd’hui sur les marchés.
Pour acheter des fûts, des tracteurs ou du matériel de cave, il fallait compter entre six et sept mois
pour que les marchandises arrivent ; en plus de ces délais de transport, les règles fiscales liées à
l’importation étaient si complexes qu’il fallait encore attendre quelques mois de plus pour avoir le
matériel disponible !
En 2024, des barriques commandées en novembre vont arriver en février, en 2023 sur le même
parcourt il fallait attendre en moyenne 8 mois….
Par ailleurs on assiste aujourd’hui a une diversification de la viticulture locale, dans laquelle les
étendues de plusieurs centaines d’hectares sont de plus en plus fragmentées, on parle de plus en
plus de « Clos » plus faciles à vinifier et à gérer si l’on vise de la haute performance.
Les conversions en bio culture avancent bien, et le pays pourrait rapidement acquérir des
compétences nouvelles qui pourraient jouer intelligemment dans le cadre du Mercosur et des
relations en dehors des pays américains….
Bref, un vent d’espoir souffle sur la viticulture argentine, dans une période où les vignobles
européens ont des difficultés à rester performants.
Source : www.thedrinksbusiness.com
