Décédé il y a maintenant 2 jours, le pape François a toujours été un ardent défenseur de la cause du vin italien en tant qu’évêque de Rome mais aussi en tant que pape lié à la cause viticole.
L’année dernière le pape avait reçu une délégation d’une centaine de viticulteurs à laquelle il avait fait un discours de bienvenue assez éloquent, où il avait mis en valeur le vin, la terre, la savoir-faire agricole et l’esprit d’entreprise, tous selon lui faisant partie des dons de Dieu, déclaration faite lors du Salon Vinitaly, lors d’une visite organisée par Veronafiere.
L’origine du pape est enracinée dans la région piémontaise, haute terre viticole, plus particulièrement à côté de la ville d’Asti, où chacun sait sans être sommelier ou œnologue, que se produit ici un des vins les plus connus au monde depuis des siècles et son grand père avait cultivé ici des vignes qui ont à l’époque servi à produire cet illustre breuvage.
Ce pape aussi a été un précurseur de la protection de la cause environnementale et il savait le rappeler lors d’entretiens ou de discours qu’il pouvait avoir avec des représentants de la filière.
Il avait aussi la connaissance de la joie que pouvait apporter cette boisson lors de repas de célébration entre autres. En 2016, une de ces déclarations avait fait grand bruit, puisqu’il déclarait publiquement : « le vin exprime l’abondance du banquet et la joie du festin. Imaginez terminer le festin de noces en buvant du thé, ce serait une honte ! »
En 2024, il a participé et a donné son aval pour le projet de vinification dans la résidence papale de Castel Gondolfo de 2 hectares de vignoble à majorité de cabernet sauvignon, accompagné du célèbre œnologue italien Ricardo Cotarella, un projet qui devrait donner le jour à des bouteilles en 2026, vendues uniquement au Vatican.
Le 9 avril dernier, donc quelques jours avant sa mort, le pape à reçu le roi Charles III accompagné de la reine Camilla et à cette occasion le Saint-Père a offert au couple royal un magnum d’Amarone de la maison Aneri 2005, un millésime correspondant à celui de leur année de mariage, un geste hautement symbolique, compte tenu de la position de l’église catholique contre le mariage de personnes divorcées.
Voila en quelques lignes, quelques réminiscences qui nous viennent en mémoire sur ce pape défunt, un des protecteurs de l’Humanité, mais aussi du vin et des vignerons.
Source : www.thedrinksbusiness.com