Aussi attendu que les étoiles attribuées aux restaurants par le guide Michelin, dit guide « rouge », est arrivé le 20 février le nouveau classement pour les domaines qui veulent apposer sur leur étiquette cette mention importante, à la fois pour le marché et les consommateurs.
Cette année nous repartons sur de nouvelles bases, avec 2 grosses modifications intervenues si l’on compare aux précédentes éditions mis en œuvre depuis 2010 et le millésime 2008 :
- Le classement est maintenant validé pour une période de 5 années
- Il introduit comme par le passé 3 catégories, les bourgeois, les bourgeois supérieurs et les bourgeois exceptionnels
Le classement dévoilé, fait apparaître 249 châteaux porteurs de la mention, bien entendu compartimentés en 3 sections :
- 179 Crus bourgeois sur 7 appellations (toutes les appellations médocaines sauf Saint Julien)
- 56 Crus bourgeois supérieurs sur 6 appellations (pas de Pauillac et de Saint Julien)
- 14 Crus bourgeois exceptionnels sur 4 appellations (Haut-médoc, Listrac-médoc, Margaux et Saint-Estèphe)
A tous seigneurs, tout honneur, avec les noms des 14 exceptionnels qui représentent donc le haut du pavé de la classification : D’Agassac, Arnauld, Belle-vue, Cambon La Pelouse, Charmail, Malescasse, De Malleret, Du Taillan, Lestage, D’Arsac, Paveil de Luze, Le Boscq, Le Crock, Lilian Ladouys.
On peut s’étonner de l’absence de certains noms comme Poujeaux, Chasse-Spleen, Phélan Ségur, Ormes de Pez, Potensac, Maucaillou, Siran ou Citran, de solides références qui ont certainement choisi un autre chemin sur la voie de la notoriété !
Infos : www.crus-bourgeois.com