La trajectoire était déjà définie en 2022, et l’année que nous vivons actuellement ne fait qu’accélérer le processus ; l’inflation galopante mondiale et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement de la filière en sont les causes. De nombreux marchés ont connu des hausses importantes des prix des vins qui ont entraîné une légère baisse des volumes consommés dans le monde. La valeur globale des exportations est malgré cela la plus importante jamais constatée auparavant…
Le rapport OIV indique un léger fléchissement des surfaces viticoles de -0.4% et une tendance légèrement haussière à la production de 1% comparée à l’année 2021.
En dépit des augmentations de transports et des frets maritimes et aériens en 2022, le prix moyen des vins exportés dans le monde a augmenté de près de 15% comparé à l’année 2021….
Le résultat final nous amène à un record absolu en valeur de l’ordre de 37 milliards d’euros pour l’année écoulée, ce qui constitue un record.
2023 s’annonce quasiment du même acabit bien que les coûts commencent à reculer légèrement, la guerre en Ukraine et son évolution ainsi que les tensions mondiales seront des facteurs déterminants pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre, le millésime 2022 quant à lui étant porteur dans l’ensemble de belles qualités dans les 2 hémisphères… La filière doit s’organiser rapidement si elle ne veut pas subir encore cette année des reculs importants.
Source : www.oiv.int
