Tous les chiffres sont la pour le prouver, mais 2022 est l’année déclic de la baisse de consommation d’alcool dans le monde avec une chute de chiffre d’affaires de presque 3 milliards d’euros, ce qui correspond à une baisse de consommation de l’ordre de 4% en volume.
Après le rebond des années post covid, et en particulier 2021, les consommateurs sont confrontés à l’inflation, les doutes sur les conflits en cours ou ceux qui sont sous-jacents les difficultés liées à la hausse des prix des énergies fondamentales, se concentrent sur les dépenses essentielles et la consommation hors domicile recule, entraînant aussi la baisse de celles effectuées dans les bars, les restaurants, les lieux de plaisir et de divertissement.
Ceci est très dommageable pour l’industrie européenne, car une grande quantité des alcools ou des dérivés contenant de l’alcool sont produits en Europe et assurent une bonne partie des entrées de capitaux hors zone euro.
Les analystes ne sont pas très optimistes sur la suite des évènements et compte tenu aussi de l’action des lobbies anti-alcool et pro-santé, il semblerait que ce déclin soit amené à perdurer à moyen terme, ce qui amène aussi à penser que d’autres produits pourraient en profiter comme les ventes de cannabis à usage récréatif, une nouvelle ouverture qui tend à se manifester aux USA et au Canada, ainsi que sur certaines zones européennes. Les ménages se serrent la ceinture, en attendant des horizons meilleurs, l’année 2023 sera certainement un tournant vers une évolution à la baisse, à moins que les feux économiques se mettent à clignoter vers des notes plus optimistes….
Source : www.thedrinksbusiness.com