Un Britannique accusé d’une escroquerie au vin de 100 millions de dollars comparait à New York. De faux millésimes auraient servi à tromper des investisseurs fortunés.
Un scandale financier hors du commun
Certains scandales dépassent la fiction : c’est le cas de l’affaire James Wellesley, un citoyen britannique poursuivi pour une fraude massive sur le vin estimée à 100 millions de dollars.
L’homme est accusé d’avoir monté, avec son associé Stephen Burton, un vaste système d’escroquerie à travers leur société Bordeaux Cellars, promettant des investissements juteux dans de prestigieux vins… qui n’existaient pas.
Des prêts garantis par des vins fictifs
Entre 2017 et 2019, les deux associés auraient trompé de riches investisseurs à travers un faux projet d’investissement.
Leur technique ?
👉 Obtenir des prêts importants en échange de garanties sur des millésimes rares censés servir de collatéraux.
👉 Problème : ces bouteilles n’existaient pas.
Les fonds collectés étaient en réalité dépensés à des fins personnelles, laissant les investisseurs fortunés totalement floués.
Une société bien implantée… et pourtant fictive
Basée à Londres, Bordeaux Cellars affichait une façade solide et crédible, avec un discours professionnel et des promesses de rendements élevés.
Mais son champ d’action s’étendait jusqu’à l’Asie, où la demande pour les grands crus français est très forte, facilitant la crédibilité de la supercherie.
L’heure du jugement
Condamné par contumace en 2022, James Wellesley a finalement été extradé vers les États-Unis en juillet dernier.
Il comparait ce 7 octobre 2025 devant le tribunal de Brooklyn pour confirmation de sa peine.
Son complice Stephen Burton, déjà condamné, doit connaître sa sentence en janvier prochain.
Quant aux investisseurs lésés, leurs chances de récupérer leurs mises semblent minces.
📌 Source : The Drinks Business