La question des calories emmagasinées par le corps humain reste une question qui concerne la majorité des êtres humains depuis quelques années où la révolte sonne contre l’embonpoint, la prise de poids et ses excès. On peut être un grand amateur de vin et se faire plaisir mais il faut être conscient de la problématique liée à la consommation de boissons alcoolisées, qui peuvent contenir à la fois du sucre issu du raisin et de l’alcool qui provient de sa transformation.
Pour la population qui est au régime, il vaut mieux étudier la question plus précisément et de savoir quel vin est le plus approprié pour une consommation dite raisonnable.
En cas de régime, les vins et la bière ne sont pas les meilleurs alliés et les calories apportées sont quasiment vides de nutriments, minéraux et autres vitamines, donc il faut être vigilant ; le taux d’alcool obligatoirement écrit sur l’étiquette est déjà un indicateur, mais ce n’est pas suffisant et il faudra avoir aussi une indication sur la richesse en sucres dits « résiduels » ou « ajoutés » suivant les cas, afin d’avoir une opinion la plus juste possible.
En quelques mots, plus le taux d’alcool sera bas, plus les taux de sucre seront bas, plus vous aurez des chances de trouver le vin idéal, voire le plus judicieux possible ; il faudra donc s’orienter vers des vins secs suivant la législation officielle pour les vins tranquilles (sans effervescence) ou des vins natures, ou extra-brut ainsi que brut de brut pour les vins à bulles (champagne, crémants et mousseux).
Les vins blancs secs tranquilles seront donc les plus recommandés dans la plupart des cas, car contenant peu de sucres résiduels et étant généralement dotés d’un taux d’alcool assez faible (autour de 12%) par rapport aux autres catégories ; les vins rosés jouent approximativement dans la même cour. Les vins rouges ayant souvent des degrés d’alcool plus élevés (13 ou 14%, voire plus), ils seront donc moins conseillés.
Toutes les familles contenant des sucres résiduels, moelleux, doux, liquoreux, demi-secs seront dans le collimateur des nutritionnistes et donc les plus à craindre ; les exemples qui méritent une réflexion avec par exemple la famille des vins mutés, comme les vins doux naturels français (Banyuls, Maury, Muscats) ou ceux du Porto issus de la région du Douro au Portugal. Ces zones géographiques produisent des vins avec des degrés d’alcool élevés en raison du rajout d’alcool apporté sur des jus pendant les fermentations, jus déjà très riches en sucres car produits dans des zones géographiques à forte chaleur.
Les vins à teneur faible en calories arrivent aux environs de 70 kcal dans un verre alors que d’autres comme les vins enrichis en alcool peuvent monter jusqu’à 200.
Soyons donc attentifs, sans gâcher notre plaisir tout en préservant notre santé personnelle…
