Cela fait déjà quelques années que l’appellation NUITS SAINT GEORGES se dit défavorisée par rapport à certaines de ces voisines, avec comme argument principal que la géologie des sols du lieu-dit Saint Georges issu d’une faille ancienne est composée d’un calcaire drainant, caractéristique des grands crus de la Côte…
Le Comte LIGER BELAIR, un des 13 propriétaires a entamé depuis 2007 un travail de fond afin de monter un dossier auprès des instances de l’INAO et ce dossier est actuellement à l’étude… Combien de temps cela prendra-t-il ? Nul ne le sait à ce jour, car pour obtenir ce passage de 1er cru à Grand cru, il faut un certain nombre de conditions, dont plusieurs très importantes : avoir une qualité digne de ce rang, ce qui avec l’avènement de la bio et de la biodynamie ne fait plus aucun doute aujourd’hui, mais aussi vendre les vins de cette parcelle à des prix nettement plus élevés que ceux des premiers crus, ce qui est aussi le cas en 2023, si l’on regarde les tarifs des dernières ventes (45 000€ contre 26 000€) pour une barrique de Saint Georges contre une barrique de premier cru) et enfin pour terminer, il faut que l’ensemble des propriétaires du lieu-dit soient sur les mêmes niveaux de qualité et qu’il n’y ait pas de faiblesse de l’un d’entre eux.
Il est évident que tout cela prend du temps, mais il faut garder l’espoir d’arriver un jour à ses fins et de se retrouver au sommet de la hiérarchie bourguignonne…
On se souvient que les grands crus ont vu le jour dans les années 1930, mais que les petits derniers sont arrivés en 1982 pour le Clos des Lambrays et en 1992 pour la Grand’ Rue ; alors l’espoir de voir arriver ce couronnement en 2032 est dans toutes les têtes, la finale en 2 paraissant être la solution miracle…
Source : www.thedrinksbusiness.com
