Un client traditionnel de l’Union Européenne est en train de se réduire à sa plus simple expression,
actuellement tombées à un niveau équivalent à l’année 2004, les importations de vin en Russie se
réduisent à peu de choses. Cette année encore ce segment de marché à perdu 25% et l’on retombe sur des chiffres du début des années 2000.
C’est l’Italie qui reste le leader incontesté des ventes de vin en Russie avec près de 40% des volumes,
pour un montant de l’ordre de 160 millions d’euros ; les pays baltes, Lituanie et Lettonie arrivent
ensuite avec des volumes en déclin, suivis par la Pologne et le Portugal.
Ce sont les vins d’Amérique latine et d’Amérique du sud qui tirent les marrons du feu, devant le
déclin constant de ceux de l’Union Européenne. L’Argentine, le Chili et l’Afrique du sud sont les pays
les plus adaptés pour concurrencer la vieille Europe, car ils ne sont pas soumis à des taxes douanières
à leur entrée dans le pays.
En 2023, c’est le Chili qui tenait le leadership sur les ventes en Russie, l’Afrique du sud restant très
bien placée grâce à ses ventes de vin blanc mousseux et devrait continuer sa progression.
Toujours sur cette même année, le gouvernement russe à augmenté les droits de douane sur 49 pays
dits hostiles, contrairement à seulement 2 en début d’année. Ces droits ont été portés de 12.5% à
20%, puis dernièrement à 25%.
Malgré ces péripéties géopolitiques la demande vin en Russie est toujours plus forte où la
consommation est toujours plus significative.
Source : www.thedrinksbusiness.com