Les grandes résolutions prises au Salon de l’Agriculture

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Dans le tintamarre des allées et des déambulations des visiteurs venus pour se régaler au Salon de l’Agriculture, des résolutions et des initiatives prises par les uns et les autres apporteront certainement de l’eau au moulin de ceux qui espèrent que la viticulture va s’en sortir, avec l’aide de tous, les producteurs, les distributeurs, les consommateurs, le gouvernement et l’Europe…

Alors que dans la même semaine la confirmation des taxes Trump sur les vins et spiritueux européens amenait sa dose de pessimisme, au Salon qui est une des plus belle vitrine de notre production agricole française, des décisions importantes voyaient le jour et apportaient quelques lueurs d’espérance et pas des moindres.

La première bonne nouvelle venait des 2 leaders de la distribution (les centres Leclerc) et de la production vinicole (Les Grands chais de France) qui annonçaient conjointement s’être mis d’accord sur la production de 5 vins rouges d’appellations en grande difficulté (on pense aux Bordeaux entre autres) dans le cadre de l’initiative « soutenons nos vignerons » avec une revalorisation des cours de ces vins et un versement de 48% du prix HT aux caves coopératives partenaires.

Ensuite, la presse en a beaucoup parlé, sous l’initiative de la présentatrice télé Karine Le Marchand, 5 grands groupes de distribution se sont engagés pour la vente directe de produits d’agriculteurs en difficulté, à des prix fixés par eux-mêmes avec un règlement financier à 30 jours maximum. On parle ici dans ce contexte d’environ 20 000 magasins mettant en avant les produits d’agriculteurs en difficultés, généralement magasins de proximité (concernés Carrefour, Auchan, Intermarché, magasins U)

Enfin la bonne nouvelle est venue de la ministre de l’Agriculture elle-même, qui confirmait la mise à disposition de 10 millions d’euros à destination des jeunes viticulteurs en souffrance, une partie du solde de l’aide à l’arrachage non utilisée.

Cette dernière décision a fait réagir immédiatement le Président du conseil spécialisé de France Agrimer, Jerôme Desprey qui réclame la mobilisation de 30 millions d’euros supplémentaires pour la filière, qui devraient être imputés aux pépiniéristes dans un premier temps, au développement commercial des entreprises du secteur et enfin à l’œnotourisme.

En finalité, la filière incluant l’agriculture, l’agroalimentaire et la viticulture ne devrait pas être autant dépendante de la géopolitique ni sans aide de la commission européenne qui devrait compenser les sanctions extérieures par des compensations quasi obligatoires….

Source : www.vitisphere.com

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