Cela fait maintenant presque 18 mois que nous sommes sur des transactions quasiment négligeables,
hormis une petite reprise au mois d’août ; le liv-ex qui se charge des statistiques et des analyses
commerciales vient de publier les résultats du mois de septembre, qui sont encore en baisse de 1.7%
par rapport au mois précédent, mais est-on arrivé au plus bas ?
Non seulement les vins français sont sérieusement touchés, mais des études de liv-ex sur le marché
mondial montre que tous les grands vins sont dans le même panier et même aux USA, les stars OPUS
ONE et SCREAMING EAGLE sont aussi touchés par cette crise économique.
On peut considérer aujourd’hui que des régions comme Bordeaux sur des millésimes porteurs
comme 2009 et 2010, la Champagne avec ses crus haut de gamme et ses cuvées phares, ont atteint
le fond du trou, pour arriver à une certaine stabilité basse…Les grands Bourgognes comme DRC,
Armand ROUSSEAU ou ROUMIER semblent aussi être arrivés à des niveaux inférieurs de 30 à 40% de
leurs meilleures années.
On est sur que le marché des grands vins est un marché à long terme, fortement influencé par les
facteurs macroéconomiques ; il y a des murmures de croissance sur les vins fins de la Loire, comme
constaté au Royaume-Uni, et des zones comme le Jura ou les appellations communales de second
rang en Bourgogne pourraient bénéficier du recul des stars….
Tout le monde attend donc le choc qui fera l’étincelle et ramènera la dynamique qui manque à
l’heure actuelle, mais quand ? En attendant la dégringolade continue et nul ne sait exactement si
nous sommes au bout du tunnel ou seulement à une énième étape de la chute du moment….
Source : www.thedrinksbusiness.com
