Les pays producteurs européens viticoles ne sont pas les seuls à être touchés par la crise mondiale de
la consommation de vin, dans l’hémisphère sud et en Nouvelle Zélande plus spécialement on
constate une baisse significative des exportations de près de 20% sur une période de 12 mois, ceci
étant le reflet d’une dégringolade des différents marchés visés par ce pays, comme les Etats Unis, la
Grande Bretagne et l’Australie.
Cette baisse de régime est constatable aussi bien en volume qu’en valeur, et en dehors du contexte
international, les taxes votées par le gouvernement pour alimenter les dépenses de santé, taxes
supplémentaires de l’ordre de 47%, pèsent lourd aussi dans la bonne santé économique de la filière
vin et surtout à la production. Les vignerons locaux sont donc en train de serrer les boulons afin de
conserver une assise financière suffisante permettant de passer ce cap difficile.
Pourtant le vignoble se développe toujours, nous sommes maintenant à plus de 42 000 hectares en
production dans le pays, et le sauvignon est toujours le leader national avec quasiment 28 000
hectares en rendement, suivi par le pinot noir avec 5 600 hectares, les autres variétés étant plus
limitées comme le chardonnay, d’autres ayant été reléguées à la portion congrue !
Tout n’est pas forcément négatif non plus puisque dans certains pays les ventes progressent
correctement, surtout à Singapour, en Finlande, en Hollande et en Irlande.
La récolte 2025 s’annonce plus faible d’environ 20% sur la moyenne annuelle des dernières années,
et il faut donc faire le dos rond en attendant la reconquête des marchés perdus, principalement sur
les pays où la concurrence est la plus féroce et surtout les marchés traditionnels des USA et du
Royaume-Uni.
La solution présente reste liée à l’alimentation des marchés existants avec des millésimes anciens, du
moins pour ceux qui en possède encore !
La crise est donc générale, qu’on se le dise !
Source : www.thedrinksbusiness.com