Cela parait surprenant et surtout comment et à quel prix un vigneron peut utiliser cette possibilité scientifique qui pourrait révolutionner le travail au vignoble…
Grâce à l’utilisation de l’imagerie en infra rouge, la Nasa a mis en place des techniques d’identification de certaines maladies à virus ou autres à partir du ciel et avant que les premiers symptômes puissent être repérés sur le terrain ; on peut ainsi maintenant découvrir les premiers signes du virus végétal de l’enroulement de la vigne qui se propage par une variété de cochenille ; souvent les résultats liés à l’identification d’une maladie prennent du temps et en attendant la maladie gagne du terrain et devient plus difficile à éradiquer.
Environ 3 milliards de dollars de pertes sont occasionnés aux USA chaque année, à cause de ce virus et les traitements actuels ne sont pas courants, sinon procéder à l’arrachage de la parcelle contaminée….
Les résultats probants de ces recherches ont été publiés dans la revue Phytopathologie, suite à des recherches menées sur les années 2020 et 2021 ; un taux de réussite de 87% a été constaté sur plusieurs parcelles objets de l’étude et la précision de l’infection est dans une fourchette qui varie entre 1 à 5 mètres dans le détail et cela depuis l’espace aérien.
Ces tests n’ont pas pour but de remplacer les examens techniques qui peuvent être effectués sur place, mais d’avoir la possibilité de prévoir plus rapidement des attaques et d’éviter les arrachages sur des zones viticoles d’appellation, où les parcelles peuvent avoir des coûts de revient très élevés.
Une technique réservée pour l’instant aux ingénieurs et techniciens patentés, aux vignobles qui possèdent des moyens financiers importants, mais c’est certainement un premier pas vers des techniques sophistiquées qui pourraient être prises en charge par des régions, ou des groupes constitués de propriétaires, ainsi que par des vignobles à forte notoriété !
Source : www.thedrinksbusiness.com