D’après le ministre du commerce australien, la fin des droits de douane sur les vins australiens seraient en fin d’étude par le gouvernement chinois et on pourrait sérieusement penser qu’une réouverture libre des frontières serait possible dans les prochains mois…
Une délégation australienne présente récemment à la 13ème conférence mondiale du commerce a Abu Dhabi, a fait cette annonce qui laisse prévoir un certain optimisme sur les relations commerciales entre les 2 pays, un peu comme ce qui avait été vécu avec le commerce de l’orge, le gouvernement chinois a remis en cause les échanges sur le vin il y a quelques années, en 2020, mais les négociations progressent et des petites lumières apparaissent au bout du tunnel, ce qui serait un immense bol d’air pour les producteurs de vin australien.
Les deux gouvernements qui se revoient régulièrement font beaucoup d’efforts afin de régulariser la situation, quelques petits détails restant cependant à régler, portant sur une somme de quelques 2 milliards en USD de droits de douane, objet de discussions et de réunions régulières ; le différent qui portait sur au départ sur 20 milliards est donc en voie de régularisation.
Il faut rappeler que les droits mis en place en 2020 ont diminué l’exportation de vins australiens vers la Chine de 97% et des stocks énormes se sont retrouvés sur les bras des élaborateurs viticoles qui ont commercialement eu du mal a assurer la situation, avec une crise importante à la clé….
Malgré les difficultés avec la Chine, le vin australien se porte bien avec une croissance de 7% en valeur en 2023, la plus forte croissance depuis l’année 2010.
Les 2 pays veulent se remettre en phase et assainir leurs relations, cela ne faisant pas l’affaire des autres producteurs mondiaux qui s’étaient engouffrés dans la brèche laissée par les vins australiens et qui vont donc se retrouver à nouveau dans une compétition féroce sur un marché qui s’est replié sur lui-même suite à la crise économique chinoise. L’année 2024 envoie des messages compliqués pour la planète vin, le tout étant de savoir à quelle sauce les producteurs français vont être mangés ! Source : www.thedrinksbusiness.com