On parle beaucoup d’intelligence artificielle et d’algorithmes par les temps qui courent et le vin bien entendu s’est retrouvé au cœur des débats et plus particulièrement la dégustation et les aspects de l’analyse organoleptique.
Un des plus célèbres moteurs de recherche sur les vins, à savoir Vivino, une base de données mondiales à disposition de tous les dégustateurs de la planète, a collaboré avec des universités, comme l’Université technique du Danemark, l’Université de Copenhague et celle de Caltech en Californie pour arriver à améliorer les services de connaissances sur les vins et à introduire de nouveaux algorithmes significatifs, afin de d’augmenter la qualité de la recherche d’un vin correspondant à des critères descriptifs généraux (zone, terroir, cépage, vinification) mais aussi à des caractères gustatifs de plus en plus précis (arômes, texture, longueur, goûts).
On a pu ainsi regrouper des groupes de consommateurs, par 250 personnes, et les interviewer après des dégustations à l’aveugle, pour obtenir soit des profils gustatifs de vin ou établir des catégories en fonction du style, du plaisir partagé ou d’une accommodation possible avec un met….
Cette méthodologie s’aventure pas à pas dans l’univers alimentaire et entrouvre aussi les portes de la bière et du thé, assez similaires au vin dans le fond et la forme et va certainement tôt ou tard accompagner sérieusement l’actualité de la filière au plus profond de ses réalisations.
Nous en sommes seulement aux balbutiements mais l’utilisation des données transmises par des humains à l’intelligence artificielle ne nous a dévoilé qu’une toute petite partie de son utilité mais aussi quelque part de sa perversité, l’équilibre entre les deux facteurs décidera de l’avenir ! Source : www.tecnovino.com