Ce château de l’appellation Monbazillac est une valeur sûre qui s’est mise en place dès l’année 1992, après le fermage du couple Bilancini, qui a rapidement racheté le domaine en 1997, pour le mener sur les hautes sphères des vins liquoreux avec sa fameuse cuvée Madame, une image forte des vins botrytisés français.
En 2012 le domaine obtient sa certification de production en agriculture biologique et se dote petit à petit d’un encépagement original mais très respectueux de ses appellations, 50% de sémillon complétés par 40% de muscadelle (le plus fort pourcentage de l’appellation) et 10% de chenin blanc.
Les cuvées prospèrent depuis quelques années avec dernièrement une production de brut nature à partir de chenin et sémillon et différentes facettes en blanc sec et en blanc doux, les cuvées Andréa, les Pins, Ulma…
Cette année, l’importateur suédois du domaine a eu la bonne idée de proposer la cuvée classique du château à l’occasion du dîner organisé pour la remise des prix Nobel, ce dimanche 10 décembre, et le vin a été retenu par le comité de sélection et servi sur le dessert de ce repas prestigieux devant un parterre de sommités internationales, dont la famille royale suédoise, des personnalités scientifiques et artistiques, ainsi que des représentants des chefs d’états de nombreux pays.
Une belle réussite donc pour ce vin, brillant représentant du sud-ouest de la France et du bergeracois, qui est déjà exporté vers les pays nordiques, le Royaume-Uni et les USA.
Le millésime 2018, n’est plus disponible à la propriété, mais il est possible d’en trouver chez certains cavistes, une bouteille vendue à l’époque aux environs des 20 euros.
Félicitations donc pour Bruno Bilancini et son épouse, qui ont réussi à propulser un de leurs vins dans les hautes sphères mondiales !
Source : www.francebleu.fr
