Après notre article de vendredi dernier concernant les fraudes sur le vin, la fraude fait toujours la une de l’actualité avec le retour sur la scène internationale de Rudy Kurniawan, après sa sortie de prison, qui renoue avec l’actualité et les agapes dégustatives.
On se rappelle de cette histoire qui avait fait le tour de la planète vin il y a une dizaine d’années, quand le plus grand faussaire connu a été confondu grâce à la sagacité d’un vigneron bourguignon, Laurent Ponsot, et mis en prison à cet effet ; cet indonésien avait réussi à falsifier des grandes étiquettes de vins bourguignons et bordelais et à les commercialiser à des collectionneurs américains à Los Angeles et à New York, et ainsi engranger des sommes colossales.
La mise en marché de bouteilles bourguignonnes dont le millésime originel n’avait pas donné de récolte, a permis de le démasquer et de démontrer toute la chaine des falsifications.
Sorti de prison récemment, le Docteur Conti, comme on l’a surnommé à recommencer à sévir, mais cette fois ci à Singapour où il a été repéré en organisant des diners de prestige, où il prend plaisir à faire comparer à ses clients les vrais et les faux, mais surtout à leur faire admettre que les faux sont meilleurs que les vrais, et que ses « préparations œnologiques » sont donc idéales et doivent être achetées de préférence puisque meilleures que les originaux….
Il est clair que ce magicien du vin est dans le collimateur de nouveau des cabinets d’avocats spécialisés qui s’occupent de la protection des grands crus et vins rares et qu’ils vont certainement trouver la faille dans le système pour faire arrêter les activités de ce personnage douteux.
Il faut donc toujours veiller à la légitimité et l’authenticité des grandes bouteilles, a bon entendeur salut ! La période des fêtes de fin d’année est extrêmement favorable aux faussaires, ne vous faites pas avoir et soyez prudents dans vos achats de prestige…