La filière à certainement besoin d’appuis politiques pour envisager son futur avec un meilleur visuel… Le changement climatique, le recul des ventes de vin, la baisse de la consommation, les surcoûts liés aux différentes énergies, autant d’éléments qui ne vont pas dans le bon sens pour les vignerons et surtout les petites entités viticoles qui sont proches de l’asphyxie pour pas mal d’entre elles. Rien qu’en Gironde, il semblerait qu’un quart des propriétaires de domaines soit prêt à arracher l’ensemble de ses parcelles ou de son patrimoine.
Le groupe parlementaire VIGNE, VIN et OENOLOGIE, présidé par la députée de l’Hérault, un département viticole, Stéphanie Galzy, entend faire bouger les choses en faveur des femmes et des hommes qui sont sur le terrain. Dans ce groupe de travail toutes les tendances politiques sont représentées et la jeune députée du RN tient à faire entendre la voie de la filière et obtenir des décisions en sa faveur. Elle va aussi travailler avec des députés propriétaires comme Grégoire de Fournas député du médoc ou Christophe Barthès dans le département viticole de l’Aude.
La question du glyphosate va revenir sur le tapis, l’excès de documents administratifs à remplir par les vignerons, la question du financement des arrachages, sont d’autres sujets sur lesquels toute action ou amélioration seront bien venues pour le réseau qui est quand même un gros porteur d’emplois dans ses différents bassins de production.
La jeune députée va réunir les membres de son groupe de travail dans les prochaines semaines, le but étant d’asseoir des projets pour la filière avant cet été, avec dans le collimateur les questions de l’eau, du climat, des intrants, de la HVE, des rencontres avec les principaux acteurs et groupes professionnels sont envisagées à brève échéance car le temps presse !
Espérons donc en de nouvelles résolutions et décisions prises au niveau parlementaire pour faire avancer les choses et sortir la filière des ornières des temps qui courent…
Source : www.vitisphere.com