Le business des grands vins frauduleux en pleine expansion !

Polina Tankilevitch (Pexels)

Maureen DOWNEY, est une femme américaine dont le nom ne vous dit peut être rien, mais à son avantage c’est la plus grande experte en fraude du vin, accréditée par le fameux FBI et ses dernières révélations données suite à une interview réalisée à Singapour nous laissent pour le moins groggys!

Récemment cette experte a organisé une master class afin de comparer les vins authentiques avec des faux sosies et ainsi d’éduquer le public, à l’aide des outils indispensables, à savoir la loupe et la lumière bleue et a aussi son propre site internet « winefraud.com » qui en dit long sur le sujet.

Elle déclare dans une interview réalisée à Singapour que les fraudes sur le vin, se sont développées à vitesse exceptionnelle ces dernières années, ainsi bien sur les vins rares et vieux millésimes que sur des vins de consommation standard et beaucoup plus jeunes. Des groupes du crime organisé se sont engouffrés dans cet univers afin de réaliser des profits monumentaux ; un matériel assez sophistiqué serait nécessaire comme une imprimante numérique, de la technologie œnologique et des capsules ainsi que des bouteilles vides en quantité, le tout pour environ 500 000 euros.

Ensuite il faut produire à l’unité ou en millions d’unités suivant les cas et les zones de production se développent dans le monde, pas forcément où l’on pourrait penser mais surtout avec quelques pays leaders comme la Bulgarie, l’Italie du nord, la Suisse, la Californie, la Chine et tout dernièrement la Syrie…Des fabricants ont aussi été démasqués en Irlande du nord avec du whisky contrefait, mais aussi du Sassicaia et du château Rayas, 2 noms célèbres pour les collectionneurs et amateurs fortunés.

Ces productions illicites seraient liées au fait que la chaine d’approvisionnement du vin et des spiritueux est assez opaque, avec souvent de nombreux intermédiaires avant d’arriver au consommateur final et quelquefois plus complexes que les filières liées au monde des stupéfiants…

La production illicite s’élèverait entre 5 et 10% des parts globales du marché, et la technologie dite « blockchain » est une bonne solution mais pas suffisante ; le meilleur conseil étant d’acheter surtout pour les grandes bouteilles auprès d’interlocuteurs connus et sécurisés et d’éviter les achats à l’emporte pièce sur internet, en n’ayant aucune idée de qui vend le produit et surtout aucune idée sur l’authenticité des vins ou spiritueux de prestige…

A bon entendeur, Salut !

www.thedrinksbusiness.com

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