L’Institution appelée aussi ONU du vin, presque centenaire, est hébergée par la France depuis quelques mois à Dijon, après un passage à Paris, avec une décentralisation récente durant le second mandat du Président Macron ; c’est durant la visite en Chine du Président que la candidature chinoise est redevenue d’actualité après le communiqué conjoint du 7 avril dernier.
La Chine déposera son dossier officiel de candidature dans les meilleurs délais et il sera aussi proposé l’organisation par la Chine d’une conférence internationale sur la filière viticole.
Les 100 ans de l’Organisation mondiale de la vigne et du vin seront fêtés en 2024, l’année prochaine donc et à cette occasion, l’OIV est prête à accueillir son 50e état membre, la Chine ferait un candidat idéal, car actuellement, seules 2 régions viticoles chinoises le YANTAI et le NINGXIA HUI sont des observateurs. Les USA sont à peu près dans le même cas, puisque non-adhérents, mais avec la région du Texas comme observateur.
Depuis quelques années, la Chine est devenue un pays majeur avec une surface viticole conséquente qui se rapproche des 800 000 hectares, juste derrière les mastodontes que sont l’Espagne (960 000 ha) et la France (798 000 ha) et devant l’Italie… La Chine se positionne à la 3e place des producteurs de raisins secs et à la 11e place des producteurs de vin de la planète.
Par ailleurs, le marché chinois est le 6ème du monde avec une consommation par capita de 0.9 litre de vin par habitant de plus de 15 ans. La candidature chinoise est soutenue par la France dans le but d’un rapprochement économique des filières viticoles respectives.
Source : www.vitisphere.com
