Le marché des alcools, incluant le vin, la bière et les spiritueux est en train de se modifier lentement mais surement, les parts de marché de chacun des 3 acteurs principaux changent de manière considérable et c’est la bière qui fait les frais de cette mutation !
La fameuse « booze » américaine est en danger et les grands groupes brassicoles américains l’ont vite compris : Molson Coors, Samuel Adams, Anheuser Busch Inbev, le plus grand brasseur du monde, ont littéralement changé leur politique en matière de production de boissons alcoolisées et se sont lancés vers les cocktails durs (cocktails alcoolisées généralement en canette), vins en containers et autres eaux alcoolisées, qui rassemblent aujourd’hui les grandes orientations du marché des boissons.
Nous sommes dans la douzième année pendant laquelle la bière perd des positions par rapport aux spiritueux, 41% contre 42%, le vin arrivant loin derrière avec seulement 16% des parts de marché, cela étant dû plus exactement à la montée en puissance, on devrait dire la croissance explosive des spiritueux à base d’agave et autres aloes (TEQUILA ET MEZCAL) dont les ventes en 2022 ont largement dominé tous les autres alcools forts, y compris le whiskey américain incluant le bourbon, avec plus de 30% des part de marché de l’ensemble des spiritueux.
C’est al première fois depuis l’époque de la prohibition que la bière recule ainsi et montre des difficultés dans la compétition globale avec les autres boissons alcoolisées.
Le consommateurs américains semblent prêts à dépenser davantage que pour une simple pinte afin d’accéder à des boissons plus complexes, à la limite plus gouteuses et dont les ingrédients diversifiés ont une histoire plus attractive.
Il ne faut pas être catastrophiste quand même, la bière représentant encore aujourd’hui un marché de l’ordre de 100 milliards de USD, mais les signes de déclin sont là, avis aux brasseurs qui doivent ramener leurs ouailles dans le droit chemin.
Source : www.news-24.fr